TOUT·es à la SAIF !
À quoi sert la SAIF ?
C’est simple :
• à percevoir en votre nom des droits que vous ne pouvez pas percevoir en direct puis à vous les reverser, • à vous apporter gratuitement des conseils sur vos contrats et sur la diffusion de vos œuvres,
• à gagner de nouveaux droits (Moteurs de recherche, réseaux sociaux…) et protéger ceux déjà conquis,
• à vous assurer une juste rémunération à travers la SAIF Images (15 % de frais de gestion contre 50 % pour une agence).
Chaque année où vous n’adhérez pas à la SAIF, vous perdez de l’argent.
Rappelons qu’adhérer ne coûte que 15,24 euros la première année (sachant que vous êtes sûr de percevoir au moins 120 €). Les années suivantes, vous ne faites que percevoir, proportionnellement à votre diffusion.
Depuis le mois de février, vous pouvez choisir de faire prélever le montant de votre adhésion de la première année sur vos droits. Même plus de chèque ou de virement à faire !
Pourquoi adhérer à la SAIF plutôt qu’à l’ADAGP ?
Parce que la SAIF a été créée en 1999 en raison du refus de l’ADAGP d’admettre les artistes modestes, parce que dès sa création, elle a été soutenue par les organisations professionnelles et qu’elle en a gardé l’énergie de se battre pour de nouveaux droits.
Parce que la SAIF est une société dans laquelle chaque auteur·rice compte pour 1 lors des élections.
Parce que la SAIF est un outil au service des auteurs et autrices des arts visuels, dans le respect de notre diversité et quelle que soit notre notoriété. Parce que nous sommes déjà 8 000 sur le territoire français et que plus nous y serons nombreux, plus nous ferons progresser nos droits !
Pour ADHÉRER ► c'est ici !
ADHÉRER à La SAIF vous permet de percevoir des droits d’auteur que vous ne pouvez toucher qu’en devenant sociétaire d’un Organisme de Gestion Collective.
Ces droits collectifs rémunèrent des utilisations de vos œuvres, impossibles à distinguer individuellement :
• Qui a pris une photo de votre œuvre dans une exposition pour la montrer à ses amis sur les réseaux sociaux ?
• Comment l’image de votre œuvre survient-elle lors d’une recherche internet, combien de fois ?
La SAIF ne recherche pas chaque personne qui reproduit votre travail, pour le partager dans le cadre amical, familial, personnel, privé. Votre rémunération survient autrement : le prix d’achat des appareils servant à reproduire vos oeuvres (smarphone, tablette numérique, clé usb…) inclut une redevance, qui donne au particulier ce droit de copier vos œuvres pour un usage personnel, privé. Ces modestes montants, appareil par appareil, s’additionnant, deviennent énormes. Copie France, qui les perçoit, verse sa part à la SAIF, pour répartition à ses sociétaires.
Sur internet, vos images peuvent apparaitre, être consultées, reproduites par un moteur de recherche. Il a fallu 16 ans de revendications, de batailles judiciaires, politiques, puis de discussions et de négociations, pour qu’enfin GOOGLE paye à la SAIF une compensation de ces exploitations.
Adhérer à la SAIF est la garantie que vous percevrez des droits collectifs.
Selon les droits perçus, selon les déclarations d’activité des sociétaires, des montants seront répartis, proratisés. Lorsqu’aucun calcul, aucune estimation n’est possible,
La SAIF répartit égalitairement à chacun·e.
Chaque sociétaire de la SAIF perçoit des droits d’auteur !.
Ce n’est pas partout le cas ailleurs. Adhérer à la SAIF, c’est lui permettre d’obtenir une plus grande part, face aux autres secteurs (musique, écrit, audiovisuel, multimédia). Les arts visuels sont passés en 25 ans de 1 à 8 % du partage de la copie privée. La SAIF, en négociation avec d’autres géants d’internet sera renforcée du nombre de ses sociétaires. Adhérer à La SAIF c’est reprendre une part des profits issus de l’exploitation gratuite de notre travail. Nous vous invitons à lire les statuts des différentes sociétés de gestion collectives, à comparer… et à rejoindre la SAIF !**
Si vous voulez des explications sur vos droits et les moyens pour les appliquer, n’hésitez pas à demander conseil au SNAPcgt. Nous sommes aussi là pour ça.
Guillaume (scénographe) et Pierre (sculpteur)