Prêt·es à bâtir de nouvelles propositions pour refonder notre Sécurité Sociale, créer des droits collectifs plutôt que des privilèges individuels. Prêt·es à faire de nos utopies une réalité. Plus que jamais...

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Le SNAPcgt, c’est quoi ?

Fondé en 1977, le Syndicat National des Artistes Plasticien·nes cgt, structure syndicale nationale représentative, doit son existence à la volonté d’artistes de s’organiser eux-mêmes, sur l’ensemble du territoire. Il est un pôle de réflexions, de propositions et d’actions voulant contribuer à promouvoir des conditions d’accomplissement des créations plastiques les plus diverses.

Être syndiqué·e, c’est s’informer et se former pour pratiquer son métier de la meilleure des manières.

Forts d’une expérience de 30 années, les artistes militant·es du SNAPcgt ont élaboré le guide de l’auteur d’œuvres plastiques et graphiques pour que les artistes plasticiens trouvent toutes les informations utiles à leur vie professionnelle et participent à la réflexion sur l’amélioration nécessaire du statut d’artiste aujourd’hui. L’image mythique de l’artiste, représentation virtuelle sans lien avec nos réelles conditions d’existence et de travail, masque au plus grand nombre la triste réalité de paupérisation de la majorité des artistes. Le guide est en cours de réécriture pour une réimpression ! Lorsque tu te syndiques tu fais vivre le syndicat et tu peux participer à l’élaboration de ses actions et réflexions.

Les représentant·es des artistes sont majoritaires au conseil d’administration et à la commission professionnelle qui gèrent notre sécurité sociale. Le SNAPcgt, avec les autres organisations syndicales des arts visuels participe avec vigilance à consolider notre régime de protection sociale. Pour autant la précarisation de nos métiers s’aggrave et les dispositifs tels que le RSA ne sont pas adaptés. Notre spécificité ; nous sommes des travailleur·euses de l'art mais pas des salarié·es. Les politiques publiques menées en direction des arts plastiques en France priorisent la diffusion au détriment de la création et de la recherche.

Le SNAPcgt lutte aussi bien pour la défense du statut social des créateur·rices (Maison des Artistes-AGESSA, désormais l'Urssaf Limousin), l’évolution de notre régime fiscal que pour celle des droits d’auteur, droits collectifs ou individuels, et notamment le droit à rémunération pour les expositions non-commerciales (droit de présentation publique). Tu bénéficies de son conseil, de son soutien, ou assistance en cas de besoin et des informations du syndicat.

Il défend aussi les dossiers des artistes-auteur·rices tant au plan local (commission des ateliers, aides à l’installation,...) qu’au plan national (commission professionnelles de la Maison des Artistes, commission nationale du 1%, etc.) et se bat pour la démocratisation des institutions décentralisées (DRAC, FRAC, ...) et la représentation des organisations professionnelles dans toutes les instances de décision institutionnelles, ainsi que leur retour au CA du Centre national des Arts plastiques.

Au delà de ce travail quotidien, le SNAPcgt développe une analyse plus fondamentale portant sur les causes des difficultés que connaissent les plasticiens et les solutions à y apporter.

C’est pour cela que nous sommes porteurs de propositions ouvertes, que nous interpellons les professionnels du marché, les institutions et les intermédiaires de l’art contemporain.

Dans la continuité des luttes menées dans les années soixante par l’Union des Arts Plastiques et la coopérative des Malassis, le SNAPcgt se mobilise, tant par ses actions que par ses réflexions, autour de la question du statut de l’artiste plasticien. La définition d’un statut professionnel serait une reconnaissance et un changement profond des modes de relation entre galeries, diffuseurs, institutions, collectivités territoriales et les artistes plasticiens. Les conditions pour exercer notre métier avec dignité - une protection sociale efficace, une fiscalité adaptée, notre inscription effective dans l’espace économique par le respect de nos droits d’auteurs et la contractualisation de nos activités - ne pourront être satisfaites sans revendication collective.